Ah quel Valbonheur !!!…
Après l’installation de notre camp de base, nous profitons du lac pour faire nos premières ablutions puis, pour parfaire le tour des lieux, nous allons fouiner au snack puis se mettre dans l’ambiance au bar du camping.
Le lendemain, la 1ere rando nous permet de découvrir les alentours, hauts sommets qui nous tendent les bras, si près, mais si hauts à la fois. Nous voilà arrivés à la cabane de Malentraz. Pique nique à l’ombre des pins puis, montée au Lauvet Lac pour une baignade rafraîchissante pour les plus endurants.
2ème jour : pas d’eau, l’herbe est sèche. Au loin le Vercors (ça nous rappelle quelques souvenirs de 2017), au plus prés le Dévoluy : L'’Obiou, le Grand Ferrand et le plateau de Bure nous surveillent. Aurait-on perdu un pèlerin ??? Non, Le Chauvet et sa crête… sans chemin… qui a dit qu’il fallait toujours suivre un chemin?
3ème jour : pas banale la balade du canal. Papy fait des leçons de physique, de mécanique, voire de mécanique des fluides. Les enfants font la lecture, répondent aux questions qui jalonnent le parcours du canal de Beaumont. Pas besoin de cahier de vacances au camp d’été : la montagne offre de quoi se remuer les méninges. Le soir, surprise !!! Gabriel a tellement ramassé de myrtilles qu’il orchestre une petite soirée crêpes. Il a bien compris le sens de « convivialité », un vrai délice.
4ème jour : dislocation, ceux qui ont les jambes qui frétillent partent dès potron-minet pour l’Aiguille, observer l’Obiou de très près. Ceux qui piétinent partent pour le col de Pierre Grosse et le Signal de St Michel. Ceux qui roulent, partent à vélo (ben oueh !) et, Km après Km, grimpent le Col d’Ornon (16Km, 7.4% et Alt : 1367m).
Mais n’y voyez aucune animosité : le soir, tout le monde se rejoindra pour l’apéro, comme à l’accoutumée.
5ème jour : Toute la troupe reprend la même direction. Au départ de la cascade de Confolens, toute la montée se fait en sous bois, jusqu’à la cabane de la Selle. La descente en partie sous les pins, sent bon le sud de la France.
6ème jour : Les uns décampent, les autres traînent au p’tit dej’, comme si une partie de nous s’envolait vers d’autres horizons. Départ du camping (ou presque) pour rejoindre le col du plan Collet. Encore un petit effort et la vue se dégage sur la pointe de l’Obiou et le Vercors. Pour ceux qui ont les jambes qui démangent encore, une petite poussée vers les cabanes de Belle Roche et de Dreyre.
7ème jour : Et voilà… c’est déjà fini. Le camping était bien ombragé, offrant un peu de frais pour la détente et l’apéro, le lac pour se rafraichir les pieds en feu et les petits déjeuners au soleil levant.
Il reste tant à faire dans ce secteur…
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