Dans un écrin naturel remarquable

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Sur le plateau de Crançot, profitant de belvédères, les 14 cafistes emmenés par Jean-Paul, découvrent Baume-les-Messieurs, niché au fond d’un cirque, entouré de falaises verticales de 200 m de dénivelé.

Au fil de la marche, dans la forêt aux couleurs automnales, nous admirons cette remarquable structure paysagère : la reculée a été sculptée par l’eau qui dissout la roche dans les failles de ce plateau calcaire.

A la croix de Suchot, nous bénéficions d’une vue plongeante sur le village et son abbaye d’où pointe le clocher de l’église St Pierre.

Arrêt pique-nique sur un belvédère, au son des cloches du village …

Savez-vous que ce site aurait inspiré le parolier suisse Jean Villard, pour écrire la fameuse chanson en 1939 « Les trois cloches » interprétée par Edith Piaf et les Compagnons de la Chanson … un village au fond de la vallée, comme égaré presque oublié …

Moins de fleurs en cette fin d’octobre, mais ne ratons pas les fleurs de fusain.

Le village construit autour d’une abbaye clunisienne, dont la fondation date du 6è siècle, porta d’abord le nom de Baume-les-Moines. 
C’est de là que partit en Saône et Loire, l’abbé Bernon, pour fonder Cluny, en 909.Après une descente, les randonneurs visitent un peu l’abbaye avec ses trois cours, son église romane qui abrite un retable exceptionnel et les ruelles bordées de maisons de pierre. 

Au 17è siècle, les dégâts dans les bâtiments de l’abbaye, causés par la guerre, obligèrent les moines à se reloger dans des maisons individuelles et devinrent chanoines.
Ainsi, au 18è siècle, Baume-les-Moines devint Baume-les-Messieurs.

 

 

Le village est traversé par la Seille qui reçoit les eaux du Dard.Nous suivons le Dard aux eaux tumultueuses après les pluies automnales, pour remonter à sa source.

Un peu plus haut, nous attend le spectacle de la fameuse cascade des tufs qui étale sa chevelure sur les roches et les mousses.

Nous arrivons à la résurgence du Dard qui jaillit de la grotte. (6h après une pluie).

Au fond de la Reculée du Dard, nous remontons par un escalier raide jusqu’au belvédère des Roches de Baume puis regagnons Crançot. Merci Jean-Paul pour cette belle randonnée-découverte de 18 km : une plongée dans l’histoire et la géographie de ce site remarquable.

Bienvenue à Yan, nouveau cafiste !

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