Le poids de toutes sortes d’évènements contraires te propulse irrésistiblement en position de serre-file ce qui est très enrichissant !
Un autre regard sur la pratique.
Les temps changent, l’organisme aussi !
Sous Dine, un vieux souvenir de mes débuts que j’avais trouvée plate et constituée d’une succession de mornes plaines blanches.
Sous Dine remise à jour (en lieu et place de Talamarche initialement prévue) confirme sans contestation que Dame Terre n’est définitivement pas plate !
J’en veux pour exemple la 1ere heure de portage sur une piste forestière raide, boueuse, caillouteuse et partiellement verglacée digne d’une rando de fin de printemps, le soleil en moins.
La suite en forêt avant le désert (le dessert ?) sommital dans une poudreuse lourde laisse entrevoir une descente « à soucis » et la perspective de virages « pointus ».
Les exigences en matière de neige sont donc revues à la baisse ; pause sandwich nécessaire avant l’éclatement final pour rejoindre le camp de base.
Des descentes « on en a vu des plus mieux et des pires », Barbara l’a enquillée de pied de maîtresse mais tout à fait entre nous, je pense que la portion en forêt aurait mérité un damage plus pro et plus soigné avec quelques coups de pelle pour compenser certaines portions mal enneigées ou rabotées par les passages.
Ce travail doit impérativement se faire au moins la veille, les bonnes habitudes sont donc perdues hélas et comme ce sont toujours les derniers skieurs à passer qui mettent la note, le verdict plafonne à 4,5 étoiles sur 5 possibles pour te permettre de te rattraper très vite !
Si Eylau a été « une bataille un peu gagnée » en 1807 par l’Empereur, l’Histoire retiendra cette Sous Dine 2025 comme un sommet « un peu vaincu » par un grognard de base.
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